30-03-2022; JeuneAfrique
En trois décennies, cet ingénieur de formation a fait d’une PME familiale un groupe côté en Bourse, considéré dans le royaume comme l’un des leaders du BTP.
En 1991, Mohamed Bouzoubaâ décidait de se lancer seul à l’assaut du BTP en créant la société Travaux généraux de construction de Casablanca (TGCC) dans le garage de sa maison. Trente ans plus tard, à la fin de 2021, « son bébé » faisait une entrée fracassante à la Bourse de la capitale économique du Maroc ; signant ainsi l’unique IPO de l’année, appuyée par Hicham Naciri, avocat attitré du royaume. But de la manœuvre ? Lever 600 millions de dirhams (environ 55 millions d’euros) – soit 13,94 % du capital social post-IPO –, pour deux raisons.